Siguifin
Danse

Porté par Amala Dianor pour donner à voir l’effervescence et le renouveau chorégraphique foisonnant de l’Afrique de l’Ouest, Siguifin, qui veut dire « être magique » en bambara, est le fruit d’un processus de création partagé avec Alioune Diagne, Ladji Koné et Naomi Fall. Les quatre chorégraphes ont sélectionné neuf jeunes danseurs issus du Mali, du Burkina Faso et du Sénégal. À travers les techniques de danses de chacun, ils interrogent les cultures de ces trois pays voisins dans un brassage de différentes gestuelles, où se mêlent traditions et contemporanéité.

Après un parcours de danseur hip-hop, Amala Dianor intègre en 2000 le cursus de formation de l’Ecole supérieure de danse contemporaine du CNDC d’Angers. Il travaille par la suite comme interprète pour des chorégraphes aux univers très différents. Au fil des années, Amala construit son écriture et crée, en 2012, sa propre compagnie. Très vite remarqué dans sa démarche d’auteur, il est désormais Artiste associé au Théâtre de la Ville et au 104 à Paris.

La Presse en parle

En Bambara, siguifin signifie « monstre magique », autrement dit, une chimère assemblant des parties hétéroclites pour composer un être merveilleux. C’est exactement l’essence de cette pièce, portée par Amala Dianor, réunissant à ses côtés trois chorégraphes, le Burkinabé Souleymane Ladji Koné, la Malienne Naomi Fall et le Sénégalais Alioune Diagne, et neuf interprètes. Siguifin propose trois tableaux saisissants ancrés dans l’Afrique contemporaine, mêlant street dance et rituels anciens, danses contemporaine et traditionnelle. Une liberté des corps se déploie dans des textures gestuelles inédites, avec une furieuse énergie. La musique d’Awir Léon imprègne la pièce d’une rythmique pleine de fougue.
Agnès Izrine – La Terrasse – 23 nov. 2021

Épaules rotatives, dos plats à la consistance de pierre, mains tampons-buvards qui boivent l’air, pieds épousant la forme parfaite du tempo, voix de l’une en vigie qui guide le groupe, onomatopées pour signifier un changement de rythme. L’enveloppe tout entière s’accommode de déplacements hybrides.
L’Humanité — 20 sept. 2021

Porté avec douceur et précision par le chorégraphe franco-sénégalais, dont l’esthétisme épuré qui conjugue habilement hip hop et danse contemporaine, fait la force de ses spectacles […] Siguifin touche par la fougue et l’énergie qui se dégagent du plateau.

Compagnie Amala Dianor - CRÉATION

Chorégraphie : Alioune Diagne, Naomi Fall , Souleyman Ladji Koné et Amala Dianor
Interprétation : Abdoul Kader Simporé aka Dainss, Daniel Koala aka Tchapratt, Rama Koné, Roger Sarr, Alicia Sebia Gomis, Jules Djihounouck, Adiara Traoré, Salif Zongo, Adama Mariko
Musique originale : Awir Léon
Création lumières : Nicolas Tallec
Costumes : Laurence Chalou


En partenariat avec le Théâtre de Suresnes-Jean Vilar, CDCN Atelier de Paris, Pole Sud CDCN de Strasbourg, Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (CCNRB), Centre de la danse Pierre Doussaint Grand Paris Seine et Oise, l’association Diagn'art dirigée par Alioune Diagne, Festival Fari Foni Waati dirigé par Naomi Fall, CDC la Termitière à Ouagadougou, Collectif JUMP dirigé par Ladji Koné, Instituts français de Saint Louis, Dakar, Bamako et Ouagadougou, Biennale de la danse en Afrique/En marche, la Ville d’Angers.

dès 8 ans
Durée 1 h